/// Unspoken Words ///
C'est avec un grand bonheur que nous exposons de nouveau Nick Walker.
Nous découvrons un angle d'approche différent, à la découverte de ses nouvelles œuvres. Le Vandal évolue, il flirte parfois avec l'abstraction dans la série d'œuvres chiffrées.
Cette exposition de l'artiste est une synthèse de ses œuvres classiques et de ses expérimentations, nous laissant entrevoir ses inspirations.
Cela amène plusieurs interrogations : Nick chercherait-il à faire disparaître le Vandal, à l'effacer, à le remplacer ? ...ou tout simplement à le faire évoluer ?
Le mystère reste entier. Ce personnage récurrent dans l'œuvre de Nick Walker nous est familier, nous le suivons au travers de ses nombreux périples.
Peut-être même est-ce lui qui nous accompagne. Quoi qu'il en soit, nous y sommes très attachés.
Il plane sur ces toiles comme un silence qui nous projette dans nos propres réflexions.
Les œuvres que nous vous présentons à l'occasion de cette exposition "Unspoken Words" sont un panorama qui nous montre l'étendue de son travail mais également une fenêtre ouverte sur le futur de son œuvre.
En tous cas son univers est bien là, un univers fantasmagorique, l'expression de son humour, avec sa vision du monde qui nous projette dans les limbes de nos cités.
Avec le Vandal, nous sommes complices de ses agissements ; le spectateur participe et devient le gentleman mauvais garçon.
Alors, quels sont ces non-dits ?
Laurent et Éric
/// Nick Walker ///
Nick Walker est l’un des street artistes le plus connu au monde. Né en 1969, il vient de la scène graffiti infâme et avant-gardiste de Bristol du début des années 1980.
En tant que précurseur du phénomène des graffitis britanniques, le travail de Nick est devenu un modèle pour des centaines d’artistes émergents. Son travail est en constante évolution et toujours innovant, moderne et stimulant.
Nick s’appuie sur l’énergie et l’imagerie du graffiti mais il réussit à combiner la liberté qu’il procure avec une maitrise parfaite du pochoir. Les résultats sont très sophistiqués et admirables. Les méthodes qu’il utilise conservent leur force et leur intégrité sur le support traditionnel de la toile.
Le style et l’humour immédiatement reconnaissable de Nick Walker lui ont permis d’acquérir une notoriété mondiale. En 2008, les spectacles de Nick se font à guichet fermé à Los Angeles et à Londres, où les collectionneurs attendaient plus de 24 heures pour être parmi les premiers à obtenir une des dernières éditions imprimées. En 2008, son emblématique Mona Lisa a été vendu plus de dix fois sa valeur estimée en vente aux enchères chez Bonhams.
« En 1992, j’ai commencé à combiner les pochoirs avec mon travail à main levée, ce qui m’a permis de juxtaposer des images quasi photographique avec la crudité du graffiti conventionnel. Les pochoirs ont eu un fort impact sur mon travail. L’intérêt des pochoirs est qu’ils me permettent de prendre une image à partir de n’importe où (disséquer une partie de la vie) et de la recréer sur n’importe quelle surface. J’essaie d’ajouter un élément humoristique ou de l’ironie pour certains tableaux et d’ajouter un peu de soulagement et de lumière sur les murs. La peinture est une forme d’évasion pour moi et si mon travail permet au spectateur de faire la même chose, alors je suis satisfait. »
/// À propos de la galerie Brugier-Rigail ///
Créée en 2001 par Eric Brugier et Laurent Rigail, la galerie Brugier-Rigail présente une sélection d’œuvres éclectiques, d’artistes et de courants qui ont marqué ou marqueront le monde de l’art. Le tandem aime de nombreux d’artistes et assume de le montrer. La ligne esthétique de la galerie est atypique : à la fois « Urban Art » avec les premiers artistes de ce mouvement tels que JonOne, John Matos Crash, LA ll (Angel Ortiz), Nick Walker, Shepard Fairey, Miss Tic, Guy Denning, Nasty ou encore M.Chat.
La galerie assure également la promotion de jeunes artistes tels que MadC, Cédric Taling, Monkeybird ou Gilbert Petit, guide et conseille en matière de création et gestion de collection. Elle s’attache aussi à représenter différents courants des années 70 et 80 des artistes aussi variés que Bernar Venet, Claude Viallat, Jean-Michel Pradel-Fraysse, Rancillac, Keith Haring, Robert Combas...
Eric Brugier et Laurent Rigail, galeristes engagés, sont eux-mêmes collectionneurs et souvent les premiers acheteurs des jeunes artistes. Ils les accompagnent et les soutiennent dans leurs démarches artistiques.