Mijn schatje, derrière ce mystérieux et par ailleurs imprononçable pseudonyme – mon petit trésor ou quelque chose d’approchant en néerlandais – se cache une jeune artiste (tout juste 25 ans !) à la triple culture franco / hispano / hollandaise. A la croisée des univers oniriques de Mark Ryden, Tim Burton, Lewis Carroll et Andersen, ses compositions féeriques mixent dessins numériques et typographies. Elle se sont tout d’abord affichées sur de nombreux flyers du circuit club parisien, dans la presse magazine et sur les pochettes de disques du label Record Makers, fondé par les membres du groupe AIR. Mijn schatje s’est rapidement détachée de sa formation de graphiste pour évoluer vers une « peinture digitale » assez unique. Et si l’on retrouve parfois au détour d’une image des bribes de textes souvent extraits de la playlist de son ipod, ce n’est que pour mieux en souligner l’atmosphère mélancolique.

Ses étranges poupées numériques aux regards inquisiteurs ont bluffé bon nombre de directeurs artistiques et d’aficionados du dessin vectoriel, Mijn schatje a récemment collaboré avec Reebook et Sony avant de faire craquer la marque de prêt-à-porter Italienne Fornarina, qui vient de signer avec elle pour la création de modèles exclusifs inspirés de ses créations.