Nick Walker

Né en 1969, Nick Walker apparait sur la scène du street art d'avant-garde de Bristol, au début des années 1980. Précurseur du graffiti britannique, il devient, à l'instar de Banksy, un modèle pour nombre d'artistes émergents. Son travail, en constante évolution, demeure innovant, stimulant et terriblement contemporain, conférant à l'artiste une renommée mondiale.

 

La singularité de Nick Walker provient de sa capacité à combiner la liberté du graffiti à une parfaite maîtrise du pochoir (stencil), pour un résultat d'une grande sophistication. Il parvient ainsi à transposer la force du street art sur le traditionnel support de la toile, sans pour autant renier ses origines d'artiste urbain. Et l'humour teinté d'ironie de ses œuvres ne fait qu'accroître l'originalité de son travail.

 

« En 1992, j'ai commencé à combiner pochoirs et travail à main levée, ce qui m'a permis de juxtaposer des images quasi-photographiques à l'aspect brut du graffiti conventionnel. Les pochoirs ont fortement impacté mon travail. Ils me permettent d'extraire les images de leurs contextes (de disséquer une partie de la vie) et de les recréer sur n'importe quelle surface. J'essaie d'ajouter un élément humoristique ou ironique à certaines œuvres tout en apportant du relief et de la lumière aux murs. La peinture me permet de m'évader et si mon travail permet au spectateur de faire la même chose, alors je suis satisfait. »

 

L'humour et le style directement reconnaissable de Nick Walker lui ont apporté la reconnaissance du public. En 2008, son emblématique Moona Lisa (2006) a été vendue 54 000 £ aux enchères chez Bonhams à Londres, soit environ 10 fois sa valeur estimée. Cette même année, de Londres (où il va vendre pour plus de 750 000 £ d'œuvres) à Los Angeles, les solo shows de Nick Walker se font à guichet fermé, et les collectionneurs se présentent alors jusqu'à 24 heures en avance pour figurer parmi les premiers à acquérir l'une de ses dernières éditions (des sérigraphies et des lithographies). Il participe en 2011 à See No Evil sur son premier terrain de jeu, Bristol (où, par ailleurs, il vit toujours), où il peint ce que d'aucuns qualifieront de l'œuvre la plus marquant de l'évènement.

 

Nick Walker est le premier artiste en résidence du Quin Arts program au Quin Hotel de New York, en 2013 ; il va ainsi créer pour la collection permanente du Quin 15 œuvres originales in situ. Il va par la suite continuer d'intervenir fréquemment au Quin.

 

À Paris comme à Séoul, Nick Walker est représenté par la Galerie Brugier-Rigail.

 

Retrouvez nos éditions (sérigraphie, lithographie, etc.) de Nick Walker dans l'onglet « éditions » de notre galerie d'art en ligne.

 

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Born in 1969, Nick Walker comes from the Bristol avant-garde graffiti and street-art scene of the early 1980s. Precursor to the British graffiti phenomenon, Nick Walker, just as Banksy, influenced hundreds of emerging artists. His constantly evolving, innovative, stimulating and very modern work has made the artist world famous.

Nick Walker's uniqueness comes from combining the freedom allowed by the graffiti and his mastering of the stencil, thus creating sophisticated works. He manages to adapt the strength of street art on the traditional canvas, without disowning his street influences. His ironic sense of humor only enhance the originality of his work.


"In 1992, I began to combine stencils with my freehand work, which allowed me to juxtapose quasi-photographic images with the crudeness of conventional graffiti. The stencils had a strong impact on my work. The advantage of stencils is that they allow me to take an image from anywhere (dissect a part of life) and recreate it on any surface. I try to add a humorous or ironic element to some paintings and add a little relief and light to the walls. Painting is a form of escape for me and if my work allows the viewer to do the same thing, then I am satisfied.”

 

Nick Walker's immediately recognizable style and humour have earned him worldwide recognition. In 2008, its iconic Moona Lisa (2006) was sold at 54,000£, more than ten times its estimated auction value at Bonhams in London. That same year, Nick Walker's soloshows were sold out in Los Angeles and London (where he sold for more than 750 000£ worth of works), and collectors waited more than 24 hours to be among the first to obtain one of the latest editions (screen-printing and lithography). In 2011, he took part to See no Evil on his first playground, Bristol (where he still lives) and painted what some say was the most outstanding work of the event.

In 2013, Nick Walker became the first residential artist of the New York Quin Hostel's Quin Arts program; he then created for the Quin's permanent collection, 15 original in-situ works. He then frequently participated in the Quin's life.

 

In Paris and in Seoul, the Brugier-Rigail gallery represents Nick Walker.